Focus sur Nimes

Nîmes (Nimes en occitan provençal rhodanien) est une ville du sud-est de la France.  Elle est la préfecture du département du Gard, situé dans la région Languedoc-Roussillon. Située sur un axe Avignon/Arles/Marseille – Montpellier/Perpignan, à environ 715 km de Paris, Nîmes a une population permanente d’environ 145 000 habitants, à laquelle s’ajoutent de très nombreux touristes en période estivale. Ses habitants sont appelés Nîmois, Nîmoises.

Son nom dérive du latin Nemausus qui devint en occitan médiéval Nimes ou Nemze. « Posée au carrefour de l’Histoire et des relations humaines » (Christian Liger), la ville de Nîmes a une origine antique. Romaine et hispanique, camarguaise et cévenole, provençale et languedocienne, fief protestant historique, elle a une culture et une histoire particulièrement riches et reste une ville à forte identité. L’engouement pour le sud-est de la France et l’arrivée en 2001 de la Ligne à grande vitesse Méditerranée, mettant Nîmes à 2h52 de Paris en TGV, donnent un dynamisme nouveau à la commune et contribuent pour une bonne part à son essor démographique et économique. Nîmes a été promue Ville d’Art et d’Histoire.

 

Situation géographique

Nîmes se trouve à 43°49’59?N 4°21’00?E / 43.83306, 4.35, dans l’arrière-pays méditerranéen. L’altitude maximale sur les collines nord atteint 215 mètres (116 m. en zone urbaine) et l’altitude minimale est de 21 mètres dans la plaine du Vistre (30 m. en zone urbaine). Nîmes est située dans une « cuvette » — d’où les importantes chaleurs estivales et les fréquentes inondations (les plus dramatiques furent celles du 3 octobre 1988) — entre sept collines (en réalité, seulement trois grandes topographiquement). Cette particularité, ainsi qu’une histoire romaine très marquée, lui valurent l’appellation de « Rome française ». À 35 kilomètres au sud, au delà du bourrelet des Costières et du littoral lagunaire se trouve la mer Méditerranée. À 20 kilomètres à l’est la vallée du Rhône, à l’ouest la vallée du Vistre. Au nord se trouvent la garrigue et les gorges du Gardon, à 40 km au nord-ouest les Cévennes. Située dans la plaine du Languedoc et adossé aux premiers contreforts des Cévennes, Nîmes est à la frontière de la Provence à l’est et du Languedoc à l’ouest. Nîmes est, en outre, proche d’autres grandes villes : Arles (27 km au sud-est), Avignon (44 km au nord-est), Alès (46 km au nord-nord-ouest), Montpellier (52 km au sud-ouest), ou encore Orange (65 km au nord-est), Sète (84 km, au delà de Montpellier), Aix-en-Provence (95 km au sud-est) et Marseille (110 km au sud-est).

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Histoire de Nîmes

Nîmes est la 28e ville la plus étendue de France métropolitaine (161,85 km² ; Arles étant 1re et Paris n’étant que 50e). La ville de Nîmes fut créée au sixième siècle avant Jésus-Christ (cependant les occupations préhistoriques lièes à la présence de la source de la Fontaine sont bien antérieures) La ville est issue du développement d’un oppidum préromain, capitale des Volques, un des grands peuples de la Celtique méditerranéenne. Son histoire est particulièrement riche, ancienne et mouvementée : La ville fut une des principales cités de la Gaule romaine, subit fortement les ravages des guerres médiévales, fut un théâtre important des guerres de religions entre Protestants (longtemps majoritaires) et Catholiques entrainant destructions et chaos, fut très influencée par les idées révolutionnaires, connut la révolution industrielle au XIXe siècle qui lui permit de se développer considérablement (notamment le textile depuis le Moyen-âge), fut sévèrement bombardée à la fin la seconde guerre mondiale et fut une cité d’accueil suite à la décolonisation. Actuellement, après une période de fort ralentissement démographique depuis les années 1970, la tendance est à la hausse avec près de 150 000 habitants en 2007. Une orientation vers les bio-technologies et les sciences lui donnent un nouveau souffle et une attractivité certaine.

 

La Féria

Le taureau est un mythe chez les nîmois. La tradition tauromachique coule dans les veines de ce peuple du Sud bercé depuis des générations par une culture et des coutumes taurines d’inspiration camarguaise ou espagnole. En Camargue, les croix qui bordent les chemins rendent hommage aux Toros.C’est pourquoi, s’il est un lieu où la Féria peut s’exprimer, c’est bien à Nîmes et dans tout le département du Gard. Si l’on observe un plan de Nîmes, le coeur de la cité forme un triangle dont les trois sommets sont le square Antonin, l’église St-Baudile et les arènes. Quant aux côtés, ils sont matérialisés par les boulevards Gambetta, Victor Hugo et Amiral Courbet.

 

l’Amphithéâtre (Arènes) :

(fin du 1er siècle ap. J.-C.).
L’Amphithéâtre : monument du spectacle, où les gladiateurs ont cédé leur place aux toreros, sportifs et artistes, qui est peut-être pour nous l’image la plus forte de la société romaine qui aimait et cultivait tant le grand spectacle, celui qui donne des frissons aux spectateurs.

La Maison Carrée :

(4/5 ap. J.-C.)
Ce nom curieux s’explique par le fait que dans l’ancien français tout rectangle avec quatre angles était désigné par le mot « carré ».
Ce temple aux proportions si harmonieuses dédié aux petits-fils d’Auguste, se trouvait sur le forum, centre administratif et économique de la ville.

Le Castellum :

(1er siècle ap. J.-C.)
Le Castellum assurait la distribution d’eau dans les divers quartiers de la ville. Cette eau provenait de la source d’Eure, près d’Uzès, et était acheminée par un aqueduc.

La Porte Auguste :

(16/15 av. J.-C.)
La Porte Auguste était l’une des portes faisant partie des remparts de la ville. Sa borne milliaire était le départ de la Via Domitia entre Nîmes et Beaucaire.

La Tour Magne :

(16/15 av. J.-C.)
C’était la plus grande tour du rempart qui enserrait Nîmes.

Les Jardins de la Fontaine :

Réalisés en 1745 d’après un projet de Jacques-Philippe MARESCHAL, ingénieur militaire du Roi Louis XV et directeur des fortifications de la Province du Languedoc.